Samatan
Lancée le 14 mars dernier, la concertation sur « L’avenir de l’eau – de la Neste aux rivières de Gascogne » (lien), sous le haut patronage de la Commission nationale du débat public, a fait étape à Samatan, mercredi 12 avril, sous la forme d’un atelier participatif.
« Choix politique, choix de société », ont tenu à préciser en introduction les animateurs de la soirée. Sans aucun doute. Mais l’eau divise… Il suffit de se référer à l’actualité récente pour s’en persuader… D’où ce rappel de circonstance : « Restons respectueux, restons bienveillants ». On n’est jamais trop prudent…
Des panneaux explicatifs, un QCM, une démonstration sur une maquette du circuit de l’eau, des chiffres forts – « 22 m3 pour la consommation d’eau potable, 88 m3 pour l’agriculture dans le périmètre géré par le Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (Sage) », souligne Karine Lieron, chargée de mission « Neste et rivières de Gascogne » au département – la quarantaine de participants se prête au jeu avant les échanges.
Finalement, malgré les sujets de discorde entre agriculteurs, politiques et usagers, le dialogue s’installe. Mesuré et courtois. Les idées et sujets pleuvent… « Éviter les déchets et les pesticides, même si on observe une belle amélioration depuis cinquante ans (…) Comment retenir l’eau (…) Préserver la qualité des sols (…) Stigmatisation des agriculteurs (…) Adapter l’agriculture au manque d’eau (…) Durcir la réglementation… etc. »
Un bel exercice de citoyenneté pour un avenir incertain… « Il y a un fort enjeu de préservation des zones humides et de piège à carbone. » Aux actes à présent…