Dans les coulisses du LSC (fin)

Lombez & Samatan

Partie 3 : De la deuxième période au banquet

Dimanche 24 janvier 2016, le Lombez Samatan club (LSC) accueillait Rodez pour le compte de la onzième journée du championnat de fédérale 1 de rugby. L’occasion pour ccsaves32.fr de réaliser un reportage photo.

Nous tenons à remercier l’entraîneur de l’équipe, Christophe Lafforgue, qui nous a permis de suivre son équipe tout au long de cette journée et de partager l’intimité de ses joueurs. Afin de respecter leur environnement, nous les avons à peine sollicités et, par là même, tenté de nous faire le plus discret possible. Bon visionnage ! Et pardon d’avance à ceux qui ne sont pas cités. Nous ne les oublions pas pour autant.

Seconde période

Le LSC souffre, recule, plie mais ne rompt pas ! Rodez passe devant. On grimace sur le banc. Le public retient sa respiration. Et tel un Zorro, Léo Sudérie transperce le mur ruthénois en s’offrant un magnifique plongeon entre les poteaux. Cette fois la victoire semble promise. Mais il faut tenir. Fin de match haletante. L’essai de Rodez dans les arrêts de jeu ne changera rien au score, mais il gâche un peu la fête. Le public souffle enfin : 18-14 pour le LSC. Joie contenue des joueurs. Christophe, lui, ne digère pas l’essai aveyronnais et s’en va l’expliquer au juge de touche.

Vestiaire en fête

Changement d’ambiance dans le vestiaire. Les joueurs laissent éclater leur joie. Les verres de bière circulent. Il se dégage une brume digne du fog londonien. Christophe et capitaine Grégory refont le match. Voire le poursuivent. Jérôme Sudérie pénètre dans ce lieu dont, de son propre aveu, il n’arrive pas à se détacher. Frédéric Pedussaud en rigole : « Attention, voilà Jérôme ! Vite les maillots au sol. » Haie d’honneur pour l’ex-vedette.

Calme avant nouvelle tempête.

« C’est la victoire du cœur face à une équipe peut-être supérieure techniquement et physiquement. Mais avec vaillance, solidarité et courage on peut réaliser un exploit. Le maintien n’est pas loin, et le LSC a bien démontré qu’il avait sa place en fédérale 1 », commente sobrement René Daubriac. Tout aussi modeste, Christophe se dit « fier » de ses garçons. « On a manqué de réalisme parfois, mais ils s’investissent tellement. Nous vivons une saison d’exception. » Un petit mot de réconfort pour Quentin Salvat, le sac rangé et le voilà prêt à attaquer la 3ème mi-temps « chez Dédé ». « Tu viens ? C’est là que ça commence ! » Promis la prochaine fois.

FIN