La gastronomie comme vecteur touristique

Samatan

Randonnée, foie gras, magret, cocktail, expo photos, animation musicale, tir à l’arc, canoë, etc. Samedi 23 septembre, Samatan a été pour la première fois de son histoire le théâtre de la 7^ème édition de la Fête de la gastronomie. L’occasion pour les professionnels départementaux du tourisme de mettre en avant le slow tourisme et l’oenotourisme. Une manifestation qui a reçu la visite du secrétaire général de la préfecture, Guy Fitzer.

Quatre questions à Hervé Lefebvre, maire de Samatan et président de la Communauté de communes du Savès.

Que cherchait-on à valoriser au cours de cette journée ?
Souligner la visibilité des savoir-faire gersois en matière de tourisme, notamment dans le domaine de la gastronomie et du tourisme vert (Samatan est station verte depuis 1986, ndlr).C’est tout le sens de la marque Terra Gers qui, depuis 2009, valorise l’art de vivre au naturel dans le Gers.
Cette journée faisait aussi la part belle au slow tourisme…
Oui, ce nouveau concept de tourisme signifie qu’il faut prendre son temps de découvrir une destination, d’apprécier les paysages, en privilégiant notamment des destinations proches et des moyens de transports moins polluants. Le slow tourisme, ce sont aussi des itinérances douces : randonnée, vélo, tourisme équestre…Et c’est aussi la qualité d’accueil des habitants.
Justement le Savès est bien placé en matière de Slow tourisme…
Par ses paysages, sa base de loisirs, ses marchés, ses chemins de randonnée, son petit patrimoine, sa cathédrale à Lombez et sa gastronomie, nous avons en effet des atouts. L’expérience lancée cet été avec les Vélos à assistance électrique entre aussi dans cette démarche. Et je peux ajouter que, le 12 octobre prochain, Samatan recevra le label Station pêche avec deux hébergements en voie de labellisation : l’hôtel club Vacanciel et le Moulin d’Encor, à Seysses-Savès. De plus, le carnadrome va être requalifié en parcours passion.
On a aussi parlé d’oenotourisme…
Samatan n’est certes pas une capitale viticole, bien que de nombreuses vignes aient existé ici autrefois. Ceux et celles qui ont fait la randonnée de ce matin ont pu le découvrir. Peut-être qu’un jour, Samatan et le Savès renoueront avec la tradition viticole, on ne sait jamais. En attendant, l’oenotourisme fait partie de la destination Gers.