Génération MJC à la fête du village

Monblanc

Vendredi 1er juillet, c’était le premier des trois jours de Monblanc en fête. L’occasion de s’offrir une plongée dans une soirée made in MJC.

« Ma présence ce soir ? Histoire de voir les amis et de faire la fête. » Marie, quatorze années de bénévolat au compteur, n’aurait pour rien au monde loupé la soirée d’ouverture de Monblanc en fête, dans les locaux de la Maison des jeunes et de la culture (MJC). Derrière le stand de restauration, elle tient à « se rendre utile » pour l’association mais aussi pour ce « village dynamique » dont elle n’hésite pas à dire que la MJC en est « l’âme ».

À ses côtés, Alfred surveille les grillades, tandis que d’autres bénévoles s’affairent. Sur la scène de la salle des fêtes, les musiciens des clubs d’activités musicales mettent doucement l’ambiance. « C’est important pour le village ce moment intergénérationnel, souligne la directrice de la MJC, Aurélie Gardair. Toutes et tous ont plaisir à se produire et à se retrouver dans ce moment convivial. »

Toujours jeune

Spectateur parmi d’autres, le maire Alain Gateau se félicite de cette soirée : « Cette fête commune avec la MJC, c’est une première. Et ce week-end, nous allons aussi utiliser pour la première fois le terrain situé en dessous de l’école pour poursuivre la fête. » Un terrain relié au centre bourg par un aménagement « financé par la Communauté de communes ».

Alain Gateau se projette même dans l’avenir : « L’année prochaine, nous allons étoffer la fête avec la présence de manèges. Il est normal que nous approprions ce terrain et que le centre du village retrouve la fête qui, auparavant, se déroulait sur le terrain de foot. »

Après une pause repas, où Marie, Alfred et les autres ne chôment pas, place au théâtre. La Compagnie des mineurs de fond de scène, dirigé par le toujours jeune Paul Vittadello, récite son « Petit cours d’histoire… » « Une pièce écrite avec le concours de la Maison des écritures de Lombez et qui appartient aux jeunes », précise celui qui est aussi directeur jeunesse à la MJC.

Durant une demi-heure, les jeunes comédiens revisitent à leur sauce l’histoire de Lombez et de Samatan. C’est drôle, imaginatif et touchant. « Vous voyez, c’est ça la MJC, c’est ça Monblanc », conclut Marie, alors que résonnent déjà les premières notes du morceau « Un jour en France », repris par le Blue Lands. Un groupe de quatre jeunes du Savès.

Il est 23 heures et la fête continue…