Haïti, poésie… et cocktail MJC !

Lombez

« Nul chemin dans la peau que saignante étreinte. » Avec un titre pareil, on a plutôt tendance à crier « Au secours ! » Mais lorsque l’on sait que des jeunes du Savès sont embarqués dans cette ouverture culturelle si éloignée de la Toussaint, alors, on dit Banco !
On atterrit donc mercredi 11 juillet, à la Maison des écritures. Premier constat, que Maya Soulas grande prêtresse du lieu a raison de souligner : « 42 personnes pour de la poésie, c’est exceptionnel ! » On pourrait sourire. Mais non. « La poésie, c’est confidentiel », chuchote le président de ladite Maison, Paul Claudel. Ce que confirme l’invité, alias Jean d’Amérique : « En Haïti, la poésie, c’est le genre. Tous les jeunes rêvent d’être poète. »
« Des moments comme cela (allusion à la soirée, ndlr) sont beaucoup plus, plus, plus rares en France », souligne Maya. Un moment de grâce en somme où, accompagné à la guitare par Lucas Preleur, le poète de la République d’Haïti a récité ses textes « qui nous ont secoués », insiste Maya. « J’écris avec une musique dans la tête (…) Dire la poésie d’une façon différente, c’est une autre manière de faire entendre le texte », précise l’invité.
Une soirée qui s’est achevée autour du cocktail préparé par les ados de la Maison des jeunes et de la culture de Monblanc et du Savès, que les participants, comme dirait Jack, ont trouvé « formidable ».