Samatan – Conseil communautaire du 26 janvier 2021
Faut-il une cuisine centrale ou des entités autonomes ? Telle est la question qui ne manquera pas de figurer à l’avenir au menu des discussions entre élu(e)s. Car le choix du type de restauration s’est invité en force lors du conseil communautaire du mardi 26 janvier 2021, portant sur l’étude de faisabilité concernant la restructuration du groupe scolaire Yves Chaze, à Samatan.
Présenté en séance, un quatrième scénario faisait la part belle à la construction d’une cuisine autonome sur le site. Un nouveau bâtiment qui rognerait sur une partie non négligeable de la cour… « La cour de l’école, c’est une problématique majeure », reconnaît le président de la Communauté, Hervé Lefebvre.
« Est-on capable d’avoir une cuisine centrale dans le Savès », s’interroge quant à lui l’élu lombezien, Pierre Guicherd ? Et si oui, peut-on « l’envisager hors du site », demande le maire de Bézéril, Christian Daignan ?
Actuellement, la Communauté de communes assure la compétence restauration sous deux formes distinctes : cuisines autonomes (préparation des plats sur place) à Seysses-Savès, Samatan et Monblanc (gestion associative) et un prestataire de service d’une cuisine en portage (liaison froide) pour les autres écoles.
Le manger local, les circuits-courts, l’exigence de qualité nutritive et sanitaire, l’impact environnemental, etc. Autant de facteurs qui amènent à repenser le modèle de la restauration scolaire. Pourquoi ne pas réhabiliter les cuisines propres à chaque établissement comme le pensent certains ?
Chacun exprime sa vision sans aucune ligne de fracture. « Qu’on le veuille ou non, nous devrons avoir à nous prononcer sur la cuisine centrale », prédit le vice-président aux finances Jean-Pierre Cot. « Lançons une étude pour toutes les écoles », plaident Raymonde Dambielle, vice-présidente en charge de la restauration scolaire, et Thierry Bonnefoi, vice-président Petite-enfance/Enfance/Jeunesse. Comme une conclusion provisoire…