Requiem pour l’Office de tourisme de Samatan

Samatan

Clap de fin pour l’Office de tourisme de Samatan. Réunis en assemblée générale extraordinaire, le mercredi 12 octobre, les membres de l’association ont mis fin à une aventure de plus de quarante ans. Mais une aventure qui, au final, va se poursuivre sous une toute autre forme : le 1er janvier 2017 verra la naissance de l’Office de tourisme intercommunal dont le siège se situera dans les locaux de la Communauté de communes du Savès, à Lombez.
Quid des locaux du 3, rue Chanoine Dieuzaide ? L’accueil s’y fera toujours. En revanche, le musée sera conservé par la commune et on y procédera à un inventaire. Quant aux animations extérieures prévues d’ici la mise en bière – notamment la présence d’un stand au marché au gras durant la saison d’hiver (à compter du 7 novembre) – elles vont se poursuivre. Pas de changement non plus pour les personnels : Sévérine Cauffepe-Pourcet et Christel Anton seront toujours en charge de l’animation.
« Il faut être hors des murs. Les offices doivent quitter leurs bureaux pour capter la clientèle », a précisé Emmanuelle Boye-Capdet, en charge de l’animation des réseaux locaux au Comité départemental du tourisme du Gers.
Cette liquidation – où plutôt cette « transformation », comme l’a souligné l’un des participants – ouvre donc de nouvelles perspectives pour le territoire (lire ci-dessous).

Assemblée générale de l'OT de Samatan

2017 : le tourisme devient communautaire

« 2017 sera une année de transition avec la participation de tous les villages à la nouvelle dimension touristique », assure le président de la Communauté de communes du Savès, Hervé Lefebvre. La nouvelle entité verra le jour lors d’une assemblée générale constitutive, le vendredi 28 octobre, à Pellefigue. Son conseil d’administration comprendra trois collèges de six membres chacun : élus (+ suppléants), prestataires et bénévoles (habitants du territoire). Les taxes de séjours seront appliquées par l’ensemble des communes. « C’est le touriste qui paye. Ni l’hébergeur ni l’habitant », a rappelé avec justesse le président Lefebvre.