Samatan
Désireux de s’orienter « vers l’accompagnement social », Sébastien a poussé la porte de la salle des fêtes de Samatan ce jeudi 16 novembre, à l’occasion des Rencontres de l’emploi et de l’entrepreneuriat. Un peu perdu, il est pris en charge par Jean-Marc Delachoux, chargé de mission développement économique à la Communauté de communes et aiguilleur du jour de cette seconde édition des Rencontres. Très vite, ce solide gaillard se sent en confiance : « Je veux aboutir dans mes recherches. »
« C’est bien ce système, c’est rapide. On peut avoir un contact direct avec plusieurs employeurs. » À l’instar de Carole, le côté rencontre instantanée plaît aux demandeurs d’emploi. Ce que confirme Alexandre Laffont, responsable des équipes au sein de Pôle emploi : « Ces rencontres « job dating » permettent de casser l’image d’inaccessibilité auprès de certaines entreprises. »
Pour les porteurs de projet comme Mélina, formatrice dans le secteur social, il s’agit de trouver des clefs « pour mieux se faire connaître » auprès d’éventuels clients. Véronique, après un parcours dans le commerce, prend « un virage à 180° » et se félicite d’avoir croisé « des gens qui vont m’aider dans la création de mon projet de céramiste potière, car c’est rare de trouver des salons où les questions de l’artisanat sont abordées ».
– Plein emploi –
« Nous avons aussi axé cette année sur les métiers d’aide à la personne », ajoute Sandie Magnoac, vice-présidente en charge du développement économique à la Communauté de communes. D’ailleurs, du côté du stand de l’association 1,2,3 Soleil, on souligne « l’urgence de recruter des assistantes maternelles car beaucoup vont partir à la retraite bientôt, et la demande des familles est réelle ».
« Aujourd’hui, deux tiers des offres d’emploi du secteur sont représentés. Même si le territoire du Savès est quasiment en situation de plein emploi avec 6 % de demandeurs, toutes les filières cherchent du personnel », précise Alexandre Laffont.
À défaut de trouver dans l’immédiat un job, Sébastien, quant à lui, est reparti gonflé à bloc : « J’ai des pistes ».